Choisir sa robe de mariée de seconde main

avec La Sève

Il y a quelques semaines, nous avons inter­ro­gé Sarah sur la manière d’orga­ni­ser un mariage plus res­pon­sable. Et par­mi les solu­tions dont elle nous a par­lées, l’une d’entre elles nous a par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sés : la seconde main.

C’est donc tout natu­rel­le­ment que nous avons eu envie de ren­con­trer Ophe­lia, fon­da­trice de La Sève, un concept de dépôt vente de robes de mariée à Lyon et en ligne. Nous lui lais­sons la parole…

Robe de mariée seconde main occasion La Sève

Peux-tu nous raconter l’histoire de la Sève ?

En 2019, en pleine pré­pa­ra­tion de notre mariage pré­vu pour 2020, je cherche ma robe de mariée et m’intéresse au dépôt-vente. Je découvre que ce concept reste peu connu, que l’offre est limi­tée et je reste sur ma faim quant à l’expérience des essayages que j’avais tant idéalisée.

À ce moment-là, je suis en pleine remise en ques­tion pro­fes­sion­nelle et je décide de créer la bou­tique dont je rêvais en tant que future mariée éco­sen­sible. Je quitte mon job en jan­vier 2020 et me retrouve confi­née quelques semaines plus tard.

Je ne me laisse pas abattre : je crée le blog La Sève et le compte Ins­ta, sur lequel je parle de mariage éco res­pon­sable mais aus­si de mon propre mariage qui a lieu en sep­tembre sui­vant. En juin 2021, le rêve se concré­tise : le sho­wroom La Sève ouvre ses portes à Lyon 6ème !

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients de la seconde main pour les robes de mariées ?

D’un point de vue éco­res­pon­sable, ache­ter un robe de mariée de seconde main c’est don­ner davan­tage de sens à cet achat, offrir une seconde vie à une robe déjà exis­tante et s’inscrire dans une démarche d’économie cir­cu­laire pour res­ter fidèle à ses convic­tions.
C’est aus­si pou­voir s’offrir une robe de créateur.trice qu’on n’aurait pas pu se per­mettre neuve (entre ‑30 et ‑60% du neuf) et ain­si gar­der le contrôle de son bud­get mariage.

Pourquoi selon toi ce n’est pas encore très répandu ? Est-ce que ça va venir ?

Ache­ter une robe de mariée de seconde main n’est pas encore com­plè­te­ment ins­crit dans les mœurs, tout comme revendre sa robe de mariée. C’est un achat char­gé d’une grande valeur émo­tion­nelle, et qui traîne avec lui des siècles de tra­di­tion dont il peut être com­pli­qué de se déta­cher. Cepen­dant, l’é­co res­pon­sa­bi­li­té est de plus en plus au cœur des pré­oc­cu­pa­tions de cha­cun et l’institution du mariage, elle, se trans­forme et se renou­velle. Je n’ai pas de doute là-des­sus : la robe de mariée de seconde main à de beaux jours devant elle.

Quelles sont les différences dans la façon de trouver une robe de seconde main et une robe « classique » ? Que faut-il prévoir en termes de budget, planning… ?

L’avantage avec le seconde main, c’est qu’il n’y a pas de contrainte liée au délai de com­mande : la robe est là, en bou­tique et si la mariée sou­haite repar­tir avec le jour J, elle le peut ! Ensuite, pour les retouches, quelques semaines peuvent suf­fire. C’est donc une solu­tion très pra­tique pour les mariées qui s’y prennent au der­nier moment. Je conseille tout de même de venir entre 8 et 5 mois à l’avance pour être vrai­ment sereine.

Ques­tion bud­get, chez La Sève il y en a pour tes les porte-mon­naie de 400€ à 2500€.
Durant les essayages, pour avoir un maxi­mum de choix, la mariée peut essayer des robes dans sa taille et jusqu’à deux tailles au-des­sus. Il faut donc par­fois se pro­je­ter, ima­gi­ner les ajus­te­ments et les modi­fi­ca­tions. Parce que c’est aus­si ça ache­ter une robe d’occasion : se per­mettre ensuite de la per­son­na­li­ser, pour que ce soit sa robe à soi.

Quels seraient tes 3 conseils (très concrets) pour quelqu’un qui souhaiterait faire un mariage plus responsable ? 

  1. Bien choi­sir le lieu de son mariage pour réduire au maxi­mum les dépla­ce­ments. C’est le plus gros de l’empreinte car­bone d’un mariage. Choi­sir une loca­li­sa­tion qui per­met­tra de faire dépla­cer le moins de monde en avion, et de faire le moins de kilo­mètres pos­sible en voiture.
  2. Limi­ter la quan­ti­té de viande (voir pro­po­ser un menu végé !). Par exemple : vin d’honneur et entrée sans viande ni pois­son, puis une viande ou un pois­son au plat de résistance.
  3. Ne pas mul­ti­plier les “gad­gets” inutiles : non, vous n’avez pas besoin d’une bou­teille de 50Cl d’eau en plas­tique par invi­té, ni d’imprimer une gazette, un pro­gramme, un livret de céré­mo­nie ET un menu par per­sonne, ni d’offrir un mini gel hydro­al­coo­lique à cha­cun. Pré­voyez une belle atten­tion, faite à la main ou ache­tée en France par exemple : elle sera ample­ment suf­fi­sante pour leur faire plai­sir. Ils sont là pour vous, pas pour les babioles (c’est pas la cara­vane du tour de France ahahahaha).

Quelles sont les idées reçues sur un mariage responsable ?

J’ai fait un post sur ce sujet, je te laisse y jeter un œil ! 😊

Peux-tu nous présenter les 3 robes phares de ta collection du moment ?

Mes 3 coups de cœur du moment : la robe bohème Farah de Rue de Seine, la robe retro en den­telle fine Cloé d’Elsa Gary, la com­bi­nai­son rock à l’allure cou­ture Hey­mann de Rime Arodaky.

Bonus : 3 conseils à d’autres entrepreneurs ?

  1. Mieux fait que par­fait”. Par­fois, il faut se lan­cer. Ce qui a besoin d’être amé­lio­ré, le sera plus tard et c’est pas grave !
  2. Fais confiance à ton intui­tion, elle a sou­vent raison.
  3. Tu vas faire des erreurs et c’est nor­mal. Entre­prendre c’est cor­ri­ger des bugs, reve­nir en arrière et s’améliorer, constam­ment. Par­fois même, la solu­tion sera juste sous ton nez depuis le début et t’avais rien vu !

Nous espé­rons que ces infos vous auront été utiles !
Pour plus d’infos, vous pou­vez retrou­ver Ophe­lia sur ins­ta­gram ou sur son site inter­net.

🔥 Inscris-toi maintenant !

et teste la séance offerte du parcours

➡️ Pour ton inscription