Vie de couple : nos 9 conseils pratiques pour la réussir 

[guide com­plet]
Réus­sir sa vie de couple : vaste sujet… Si on res­sort de sa sco­la­ri­té en maî­tri­sant (plus ou moins) le théo­rème de Pytha­gore et l’orthographe, on ne nous apprend nulle part à prendre soin de sa rela­tion de couple. 
Et pour­tant ! Apprendre com­ment être heu­reux en couple contri­bue­rait pro­ba­ble­ment bien plus effi­ca­ce­ment à notre bon­heur que d’être le pre­mier de la classe en chi­mie. En effet, à en croire de nom­breuses études, il existe une rela­tion étroite entre le niveau de bon­heur indi­vi­duel et le fait de vivre une rela­tion épa­nouie*. Cela semble logique : nous sommes des êtres rela­tion­nels, et la rela­tion conju­gale est la rela­tion cen­trale dans nos vies. Notre conjoint est la per­sonne avec qui nous pas­sons une grande par­tie de notre temps, avec qui nous construi­sons une vie commune… 
Et il existe au sujet des rela­tions amou­reuses selon nous deux faits assez méconnus : 
  • 👉 Aimer est un verbe d’action
  • 👉 Aimer et rela­tion­ner, cela s’apprend, via de nom­breuses compétences.
⚠️ Spoi­ler alert : le socle de toutes ces com­pé­tences étant la com­mu­ni­ca­tion, nous vous avons dédié un article entier sur la com­mu­ni­ca­tion dans le couple.
Vous trou­ve­rez dans ce guide com­plet tous nos conseils pour réus­sir votre rela­tion amou­reuse, avec des exemples concrets et des pistes action­nables immé­dia­te­ment pour vous mettre en route vers la vie de couple de vos rêves. 
Nous vous aide­rons ain­si à répondre aux ques­tions sui­vantes : Quelle sont les choses les plus impor­tantes dans un couple ? Com­ment les déve­lop­per ? Qu’est-ce qui fait la soli­di­té d’un couple ?
En une phrase : com­ment réus­sir sa vie de couple ? 

Sommaire 

1 – Conseil numéro 1 : construire des bases solides pour une vie de couple réussie

Com­ment construire une mai­son ? En s’appuyant sur des fon­da­tions solides (bien avant de choi­sir le papier peint ou les fenêtres). Pour le couple, c’est la même chose : on ne peut espé­rer tra­ver­ser les années à deux et avec bon­heur sans avoir posé des fon­da­tions solides à son union.
Chaque couple est dif­fé­rent, et a donc sa propre recette, sa propre culture : c’est en cela que le couple est merveilleux.
Cette culture de couple repose selon nous sur 3 piliers a mini­ma : votre his­toire com­mune, vos valeurs par­ta­gées, et vos rituels créés à deux. 

Une histoire commune comme fondement de votre relation

Dans his­toire d’amour, il y a le mot “his­toire”, et il est très impor­tant. Une rela­tion solide, c’est une rela­tion consciente et recon­nais­sante du che­min déjà par­cou­ru à deux.
Com­ment était votre pre­mier RDV ? Com­ment s’est pas­sée la fois où vous avez ren­con­tré vos familles res­pec­tives ? Vos pre­miers “je t’aime” ?…
On s’en moque ! Non bien sûr… Mais ce qu’on veut vous dire ici, c’est que, plus encore que les faits en eux-mêmes, c’est la façon dont vous les racon­tez qui compte !
Selon une étude du Dr Gott­man, célèbre thé­ra­peute de couple amé­ri­cain, on pour­rait pré­dire avec 94% de pré­ci­sion le suc­cès ou l’échec d’un mariage en se basant sur la façon dont le couple en ques­tion raconte son his­toire /​ se raconte en tant que couple. 
Alors que les couples heu­reux et solides :
  • ✅ Mettent en avant les bons moments qu’ils ont vécu ensemble
  • ✅ Valo­risent des moments fon­da­teurs comme leur ren­contre, leur mariage… et même leur pre­mier conflit (sou­vent en roman­çant un peu…)
  • ✅ Emploient faci­le­ment le « nous ».
  • ✅ Parlent des chal­lenges qu’ils ont vécu en étant fiers de les avoir tra­ver­sés et en étant conscients qu’ils les ont fait gran­dir. Ou avec humour !
  • ✅ Ont de nom­breuses anec­dotes qu’ils adorent raconter.
Les plus fragiles :
  • ❌ Bana­lisent les bons moments qu’ils ont vécu ensemble, ain­si que leurs moments fon­da­teurs comme leur ren­contre, leur mariage…
  • ❌ Insistent sur les moments dif­fi­ciles qu’ils ont vécus, et en parlent avec res­sen­ti­ment, en oppo­sant sou­vent le « je » au « tu ».
Votre his­toire n’est pas qu’un ensemble de faits : ce qui compte est le sens que vous leur don­nez dans votre récit !
Par exemple en choisissant : 
  • Quels évè­ne­ments mettre le plus en avant
  • Le voca­bu­laire uti­li­sé pour les raconter
Alors pensez‑y la pro­chaine fois qu’on vous deman­de­ra de racon­ter une anec­dote sur votre couple 😉.
Prê­tez atten­tion à la façon dont vous répon­dez, et réajus­tez si besoin ! 

Des valeurs communes et une vision partagée par le couple

Un autre ingré­dient clé propre à chaque couple est l’ensemble de valeurs que le couple par­tage. S’il n’est pas néces­saire de par­ta­ger avec son amoureux.se 100% des valeurs, avoir un socle com­mun est un bon début.
Mais qu’est-ce que cela signi­fie réel­le­ment, et est-il cru­cial d’a­voir les mêmes valeurs pour une rela­tion heureuse ? 
En bref, les valeurs sont le filtre à tra­vers lequel nous façon­nons notre vie. Elles repré­sentent nos prin­cipes fon­da­men­taux, nos croyances profondes.
Elles peuvent être héri­tées ou choi­sies. Les pre­mières pro­viennent de notre envi­ron­ne­ment fami­lial et socié­tal, les secondes sont consciem­ment sélectionnées. 
Les valeurs sont le moteur de nos actions, influen­çant nos choix et relations. 
Il est inté­res­sant de mener une intros­pec­tion pour défi­nir ces valeurs, à trois niveaux : les valeurs indi­vi­duelles, les valeurs géné­rales par­ta­gées et les valeurs spé­ci­fiques à la vie de couple.

1) Les valeurs individuelles

Avant de défi­nir ses valeurs de couple, il est indis­pen­sable d’être au clair sur ses valeurs individuelles.
Qu’est-ce qui, en tant que per­sonne, vous porte, guide vos actions… ? 
Nous vous aidons à les défi­nir dans l’article que nous avons dédié aux valeurs dans le couple.

2) Les valeurs de vie partagées

Il s’agit de valeurs géné­rales qui vous tiennent tous les deux à cœur. Pour défi­nir ces valeurs de vie com­munes, réexa­mi­nez les valeurs indi­vi­duelles défi­nies pré­cé­dem­ment, et identifiez : 
  • celles que vous partagez
  • celles qui diffèrent.
À prio­ri, nous allons sou­vent vers des per­sonnes qui nous res­semblent : il y a donc fort à parier que vous par­ta­gez de nom­breuses valeurs avec votre par­te­naire de vie. Ces valeurs com­munes seront une bous­sole lorsque vous aurez des déci­sions à prendre en commun.
Par exemple, si le tra­vail est une valeur forte que vous avez en com­mun, cela gui­de­ra votre choix de pri­vi­lé­gier vos vies pro­fes­sion­nelles res­pec­tives, au détri­ment pro­ba­ble­ment d’autres aspects de votre vie.
À l’inverse, il est nor­mal que cer­taines dif­fèrent : vous êtes deux être humains dis­tincts, et c’est ce qui fait la richesse de votre couple.
Sur ce point, il est impor­tant de faire un vrai tra­vail d’acceptation, plu­tôt que d’essayer de chan­ger l’autre.

3) Les valeurs spécifiques à la vie de couple

Enfin, il existe des valeurs qui sont spé­ci­fiques à la rela­tion de couple en elle-même : ce sont les valeurs qui, selon vous, font d’une rela­tion une rela­tion solide.
Par­mi ces valeurs, on retrouve géné­ra­le­ment la confiance, la sécu­ri­té, la com­pli­ci­té, la fidélité…
Pour les défi­nir, deman­dez vous : quels sont selon vous les ingré­dients indis­pen­sables d’une belle rela­tion amou­reuse ?
Les avoir défi­nies est un vrai atout pour votre couple. Vous pou­vez régu­liè­re­ment faire un point pour :
  • 👉 Regar­der avec gra­ti­tude la façon dont vous culti­vez cer­taines d’entre elles
  • 👉 Remar­quer luci­de­ment celles qui vous sont chères mais qui n’ont pas à l’instant « t » la place qu’elles méritent dans votre rela­tion. Et mettre en place des actions pour les faire vivre à nouveau. Par exemple, si la com­pli­ci­té est une valeur de couple impor­tante pour vous mais qu’elle semble être pas­sée au second plan, pour­quoi ne pas orga­ni­ser une acti­vi­té ludique et nou­velle ensemble pour sti­mu­ler cette valeur ?
Ces valeurs, et la vision qui en découle, sera une bous­sole pour votre che­min de vie à deux ! 
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Des rituels partagés

Les rituels de couple, ce sont ces petites habi­tudes, qui bien loin d’être répé­tées machi­na­le­ment, ont un vrai sens pour les amou­reux.
Ils font par­tie, au même titre que vos valeurs com­munes ou votre his­toire, de votre iden­ti­té, votre petite recette amou­reuse et par­ti­cipent à “sacra­li­ser” votre relation. 
Selon Jean-Claude Kauf­mann, « le rituel, à la base, est une rou­tine, mais qui est vécue comme por­teuse de sens. Tout peut être vécu comme un rituel, c’est un moment de construc­tion, de vie plus intense. »
Ils vous aide­ront à res­ter connecté·es à votre par­te­naire, et sont un ancrage ras­su­rant dans les moments les plus difficiles. 
Ces rituels peuvent être plus ou moins impor­tants, et prendre dif­fé­rentes formes : mini-rituels pour le moment où vous vous quit­tez le matin ou vous vous retrou­vez le soir, façons de célé­brer les petits ou grands évé­ne­ments de la vie, rituel récon­for­tant quand l’un des deux est malade…
Voi­ci quelques exemples : prendre sys­té­ma­ti­que­ment le café ensemble avant de par­tir au tra­vail, com­man­der un bon repas le dimanche soir, par­tir en week-end pour les anni­ver­saires de mariage, faire une balade sans télé­phone le same­di matin où que vous soyez…
Ché­ris­sez ces rituels, ils sont sacrés ! Et bien sûr, rien ne vous empêche d’en créer de nouveaux… 

Mise en pratique : un petit exercice pour construire des bases solides de couple

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Pour cela, nous vous pro­po­sons un petit jeu à faire en amou­reux :
  1. Réflé­chis­sez cha­cun de votre côté à un couple (de votre entou­rage, fic­tif…) qui vous ins­pire particulièrement
  2. Par­ta­gez à l’autre quel est ce couple, et réflé­chis­sez à ce qui chez ce couple vous ins­pire : que cultivent-ils dans leur rela­tion, en termes de valeurs, de modes de fonc­tion­ne­ment… ? Qu’est ce qui dans leur his­toire vous émeut ?
  3. Dédui­sez-en ensemble ce qui pour vous est impor­tant dans une rela­tion, et réflé­chis­sez à com­ment vous pou­vez implé­men­ter dans votre rela­tion ce qui vous plaît chez ces couples inspirants.

2 – Conseil numéro 2 : développer une communication riche et fluide dans votre relation de couple

On l’entend par­tout : la com­mu­ni­ca­tion est la clé d’un couple qui fonctionne. 
On est d’accord avec cela (même si ce n’est pas la seule clé), mais selon nous ce conseil peut être dif­fi­cile à action­ner : concrè­te­ment, bien com­mu­ni­quer, qu’est ce que cela signi­fie ? Sur quoi, et com­ment com­mu­ni­quer ? Nous vous don­nons ci-des­sous quelques pistes. 

Communiquer, oui, mais parler de quoi ?

On peut avoir l’impression de com­mu­ni­quer beau­coup avec son conjoint, et pour­tant de ne rien se dire qui « compte ».
Cela revient à res­ter à la sur­face, et à par­ler uni­que­ment de bana­li­tés, ou de choses logis­tiques : qui va prendre le pain, le temps qu’il fait dehors… 
C’est très frus­trant : la dis­cus­sion est alors pauvre. C’est le concept des niveaux d’intimité. Les théo­ries varient selon les thé­ra­peutes, mais nous retien­drons ici celle qui iden­ti­fie 5 niveaux d’intimités dans la communication : 
  • ➡️ Les dis­cus­sions super­fi­cielles
    « Il fait beau aujourd’hui »
    « L’as­cen­seur est en panne »
  • ➡️ Les conver­sa­tions fac­tuelles
    « Voi­là ce que j’ai fait aujourd’hui » 
    « Il faut qu’on fasse les courses »
  • ➡️ Les conver­sa­tions intel­lec­tuelles
    « Je n’ai pas aimé mon voyage en Angleterre »
    Je ne suis pas d’ac­cord avec la der­nière réforme du gouvernement »
  • ➡️ Les conver­sa­tion émo­tion­nelles
    « Je suis triste de ne te voir qu’une fois cette semaine »
    « Je suis angois­sée à l’i­dée de l’exa­men de demain »
  • ➡️ Les conver­sa­tions sur la relation
    « Je pense que nous devons faire des efforts pour ne plus nous par­ler avec agressivité »
    « J’ai­me­rais que nous allions consul­ter pour essayer de dépas­ser cette trahison »
Ce que vous pou­vez alors vous deman­der est : « sommes nous à l’aise sur tous ces niveaux de conver­sa­tion ? Les­quels sont trop pauvres ? Com­ment pour­rions nous les enri­chir ?»
Le der­nier niveau (celui sur la rela­tion) est celui qui passe sou­vent à la trappe au quo­ti­dien. Il est cepen­dant très riche, et peut notam­ment por­ter sur : 
  • 👉 l’état actuel de votre rela­tion : qu’est ce qui va bien ? moins bien ?
  • 👉 vos attentes et besoins dans la rela­tion : quels sont-ils ? sont-ils comblés ?
  • 👉 les limites dans votre couple : ce qui est accep­table ou non dans le cadre de votre rela­tion est-il clair ?
Enfin, lorsque l’on parle de sujets de com­mu­ni­ca­tion au sein du couple, un mot est cen­tral : la curio­si­té de l’autre.
Faire gran­dir sa rela­tion, ce n’est pas uni­que­ment par­ler de grands sujets de fond, mais aus­si accroître chaque jour sa connais­sance de l’autre : quelles anec­dotes de son enfance l’ont le plus marqué·e ? Qu’est-ce qui le ou la stresse le plus actuel­le­ment ? Quel est son fruit préféré ?…
C’est ce que le Doc­teur Gott­man, spé­cia­liste des couples depuis des décen­nies aux Etats-Unis, appelle la « love map », c’est-à-dire la car­to­gra­phie de l’autre ; à quel point on connaît son « ter­ri­toire ».
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Communiquer en couple, oui mais comment ?

Quand on pense à la com­mu­ni­ca­tion, on pense en géné­ral d’abord au fait de s’exprimer, de trans­mettre un message.
Mais on oublie sou­vent la deuxième par­tie, qui est pour­tant tout aus­si impor­tante : com­mu­ni­quer c’est aus­si écou­ter. Ces deux élé­ments sont indissociables. 

1) Communiquer en sachant écouter

Une des clés pour se sen­tir heu­reux et épa­noui en couple est de se sen­tir écou­té par l’autre. Et écou­ter n’est pas une com­pé­tence innée chez tout le monde !
Des outils, comme l’écoute active, sont alors pré­cieux : ils per­mettent de se rendre compte que la plu­part du temps, nous n’écoutons pas réel­le­ment. Par exemple lorsque nous regar­dons en même temps notre télé­phone, ou lorsque nous réflé­chis­sons à ce que nous allons répondre plu­tôt que de nous concen­trer sur ce que l’autre sou­haite nous transmettre.
Voi­ci quelques clés pour bien écouter :
  • 👉 Ne pas inter­rompre son interlocuteur. 
  • 👉 S’adapter à sa per­son­na­li­té, s’intéresser à ce qu’il vit, res­sent… autant qu’à ce qu’il dit.
  • 👉 L’inciter à appro­fon­dir ses pro­pos, en posant des questions. 
  • 👉 Faire preuve de dis­po­ni­bi­li­té : en étant à 100% dans le moment, mais aus­si en refor­mu­lant ses pro­pos pour s’assurer que vous les avez bien compris. 
  • 👉 Se mon­trer patient, en évi­tant toute démons­tra­tion de frus­tra­tion ou d’impatience.

2) S’exprimer clairement 

S’il est impor­tant de savoir écou­ter, il est éga­le­ment impor­tant de savoir s’exprimer, afin de pou­voir trans­mettre à l’autre ce que nous vivons.
Par­fois il est plu­tôt aisé d’échanger sur des sujets « de sur­face », mais plus dif­fi­cile d’aborder les thèmes plus com­pli­qués, comme par exemple : 
  • 👉 Nos fai­blesses et blessures 
  • 👉 Des sujets sur les­quels nous sommes en désac­cord avec l’autre, notam­ment par peur du conflit 
  • 👉 Poser des limites saines.
Pour enga­ger la conver­sa­tion sur ces ter­rains-là, une méthode est très effi­cace : il s’agit de la com­mu­ni­ca­tion non vio­lente.
Glo­ba­le­ment, la com­mu­ni­ca­tion non vio­lente incite à trans­for­mer (dans le cas où votre conjoint a oublié votre anni­ver­saire) :
  • un reproche : « tu n’es qu’un égoïste, tu ne penses qu’à toi »
  • par une demande : « quand j’observe que tu ne me sou­haites pas mon anni­ver­saire (obser­va­tion), je me sens triste et déçu·e (émo­tion), parce que j’ai besoin de consi­dé­ra­tion, de res­pect et de célé­bra­tion (besoin). Pour­rais-tu mettre un rap­pel dans ton télé­phone pour que cela n’arrive plus ? Est-ce que tu serais OK pour aller au res­tau­rant demain pour fêter ça ? (demande claire)»

Mise en pratique : un petit exercice pour mieux communiquer 

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Nous vous pro­po­sons de faire le point sur vos modes de com­mu­ni­ca­tion actuels.
Dans votre com­mu­ni­ca­tion, vous avez peut-être remar­qué des pro­blèmes chro­niques.
    Pour réflé­chir à ces pro­blèmes, voi­ci quelques pistes à creu­ser d’ores et déjà à deux :
  • Quels sont les obs­tacles à une meilleure com­mu­ni­ca­tion entre vous ? Comme le manque de temps, d’outils, le stress, la fatigue…
  • Quels sché­mas (agres­si­vi­té, retrait sys­té­ma­tique de l’un ou l’autre…) ne vous conviennent pas ? Que mettre en place pour les modifier ?

3 – Conseil numéro 3 : donner à la sexualité la place qui vous convient à tous les deux dans votre couple 

On entend par­tout que la sexua­li­té est un pilier de la vie de couple : on est plu­tôt miti­gés sur le sujet.
En effet, dire cela peut mettre une grosse pres­sion sur les couples, comme une injonc­tion à la sexua­li­té. Or cela est plus com­pli­qué que cela : la libi­do peut fluc­tuer, cer­tains couples ne res­sentent pas le besoin de se connec­ter de cette façon… et c’est OK. 
Nous allons donc refor­mu­ler : selon nous, l’inti­mi­té phy­sique est un des piliers de la vie de couple. Et elle ne passe pas que par la sexua­li­té : il y a éga­le­ment la ten­dresse, une main ten­due dans la rue… 
Si cepen­dant, pour vous comme pour beau­coup de couples, avoir une vie sexuelle épa­nouie est impor­tant, voi­ci quelques conseils pour main­te­nir et déve­lop­per l’alchimie dans le couple.

Communiquer sur sa sexualité

Un des piliers d’une sexua­li­té épa­nouie est une com­mu­ni­ca­tion fluide sur le sujet, bien que cela ne paraisse pas tou­jours évident au pre­mier abord.
Ces dis­cus­sions crée­ront une inti­mi­té plus forte entre vous, et celle-ci sera béné­fique bien au-delà du lit. 
Vous ne savez pas com­ment abor­der le sujet ?
Voi­ci deux pistes de réflexion pour avoir une belle dis­cus­sion sur votre inti­mi­té sexuelle :

1) Communication et sexualité : de quoi parler 

    Tout d’abord, de quoi parler ?
  • De vos dési­rs : la façon dont cha­cun d’entre vous exprime son désir (les « lan­gages du désir » de cha­cun dif­fèrent), vos fan­tasmes, vos déclen­cheurs (« cela m’excite quand»…), ce que vous trou­vez sédui­sant chez votre par­te­naire, les moments intimes pas­sés dans les­quels vous avez pris le plus de plaisir…
  • De vos freins : cela peut-être un rap­port au corps com­pli­qué, une bles­sure liée à une expé­rience pas­sée, un mes­sage néga­tif sur la sexua­li­té reçu dans votre édu­ca­tion, des gênes, une pres­sion de performance…
Se mon­trer vul­né­rable est alors un vrai cadeau à faire à votre couple. Non seule­ment votre vie sexuelle s’améliorera, mais en plus vous sor­ti­rez beau­coup plus proches de telles dis­cus­sions intimes. 

2) Communication et sexualité : quand en parler

Par­ler de sexua­li­té au sein du couple est pri­mor­dial, mais pas n’importe com­ment, ni n’importe quand. 
    On dis­tingue deux lieux et moments pour par­ler de sexua­li­té :
  • ➡️ Au lit : la com­mu­ni­ca­tion dans le lit doit se limi­ter au confort, aux dési­rs et envies de l’instant : abor­der de grandes réflexions (ex : « notre vie sexuelle ne me convient plus ») est alors inap­pro­prié car on se trouve dans une situa­tion où les par­te­naires sont en posi­tion de vulnérabilité.
  • ➡️ Hors du lit : pour abor­der plus glo­ba­le­ment ce qui vous convient, vous convient moins… dans votre vie sexuelle. Si vous ne le faites pas de façon proac­tive, le risque est que ces sujets autour de la sexua­li­té n’apparaissent que sous la forme d’un conflit, par l’expression d’une frustration. 
Enfin, il faut com­mu­ni­quer régu­liè­re­ment sur le sujet : la vie intime de cha­cun est ame­née à évo­luer tout au long de la vie d’un couple. Il ne s’agit pas de consi­dé­rer que ce qui fonc­tionne à un ins­tant don­né vous com­ble­ra toute la vie. 

Normaliser les variations et les écarts de désir

Un des prin­ci­paux « pro­blèmes » que ren­contrent la plu­part des couples est la dif­fé­rence de libi­do au sein de couple, ou l’évo­lu­tion de celle-ci dans le temps.
Si la socié­té, via les maga­zines, les pubs… mettent sur les couples une forte pres­sion à avoir une sexua­li­té fré­quente et épa­nouis­sante tout le temps, ce n’est pas le cas de nom­breux couples. 
    En effet le désir par nature fluc­tue, et ce en rai­son de nom­breux fac­teurs :
  • ➡️ Per­son­nels : san­té, stress, contraception…
  • ➡️ Rela­tion­nels : durée de la rela­tion (on ne pro­duit pas les mêmes hor­mones au bout de 2 mois de rela­tion qu’après 5 ans), état de la rela­tion (dif­fi­cile de se concen­trer sur son désir lorsque la rela­tion est glo­ba­le­ment dans une période dif­fi­cile), évè­ne­ments de vie par­ta­gés (gros­sesse…)…
Il n’y a donc pas de pres­sion à se mettre sur le sujet.
La ques­tion « fait-on assez l’amour ?» doit être rem­pla­cée par « notre sexua­li­té nous convient-elle telle qu’elle est aujourd’hui, dans cette période de notre vie ?».

Raviver le désir dans votre couple

Si vous avez répon­du « non » à la ques­tion pré­cé­dente, alors cer­taines pistes sont à creuser. 
    Nous avons dédié un article entier au sujet du désir, mais voi­ci déjà quelques pistes à explo­rer :
  • ➡️ Com­mu­ni­quer bien sûr, comme nous en avons par­lé ci-dessus.
  • ➡️ Pla­ni­fier des moments d’intimité : la spon­ta­néi­té n’est pas for­cé­ment l’idéal à atteindre. Vous êtes libres de la mettre de côté et de pré­voir des moments dédiés à vous retrou­ver sexuel­le­ment (sans quoi la ren­contre sexuelle prend le risque de se retrou­ver tout en bas de votre « to do »).
  • ➡️ Essayer de nou­velles pra­tiques, sans for­cé­ment aller dans des extrêmes qui ne vous cor­res­pondent pas. Vous pou­vez com­men­cer par tes­ter de nou­veaux lieux, invi­ter un jouet…
  • ➡️ Déter­mi­ner votre type de désir : tout le monde n’a pas un type de désir appe­lé « spon­ta­né » (« j’ai envie de te sau­ter des­sus sans pré­avis »). Pour beau­coup de per­sonnes, le désir est plu­tôt réac­tif et peut être sti­mu­lé par des mas­sages, des paroles…
  • ➡️ Tra­vailler plus glo­ba­le­ment sur votre rela­tion : il n’y a pas de fron­tière étanche entre l’état de votre vie de couple glo­bale et vos par­ties de jambes en l’air.
  • ➡️ Vous lais­ser de l’espace, en pas­sant du temps sépa­rés : cela crée le manque et ravive l’intérêt pour l’autre personne.
  • ➡️ Apprendre à mieux com­prendre et connaître votre corps et votre désir cha­cun de votre côté ; prendre soin de vous indi­vi­duel­le­ment.

Mise en pratique : un petit exercice pour enrichir votre vie intime 

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Pour ce conseil dédié à la sexua­li­té, nous vous pro­po­sons le petit exer­cice sui­vant : pre­nez une jarre, et met­tez cha­cun dedans des petites idées liées à votre sexua­li­té.
    Par exemple :
  • Un fan­tasme que vous sou­hai­tez réaliser
  • Une expé­rience sexuelle vécue ensemble que vous avez ado­rée et que vous aime­riez revivre 
  • Une par­tie du corps de votre conjoint.e sur laquelle vous avez envie de vous concentrez
  • …
 Puis blo­quez une date dans votre agen­da pour vous retrou­ver à deux. L’idée est de mettre à ce moment-là l’accent sur la séduc­tion : vous apprê­ter l’un pour l’autre comme aux pre­miers temps. Ensuite, pas de pres­sion : la soi­rée peut se dérou­ler sans sexe, ou bien déri­ver. Dans ce cas, c’est le moment de res­sor­tir votre jarre pour y pio­cher dedans. 

4 – Conseil numéro 4 : vous armer pour traverser à deux les épreuves et difficultés

Ce conseil est pro­ba­ble­ment le plus pré­cieux : pour être heu­reux en couple, il s’agit d’arrêter de recher­cher la per­fec­tion, et de com­prendre qu’il est nor­mal de tra­ver­ser des phases « avec », et des phases plus com­pli­quées.

Accepter d’embrasser les vagues de la relation

Contrai­re­ment à ce qu’on peut voir dans les films (où tout se joue sur la ren­contre, puis tout roule ensuite), la vie de couple n’est pas un long fleuve tran­quille.
Tout d’abord parce que l’amour en lui-même ne peut pas être linéaire : il est ame­né à fluc­tuer, aus­si bien dans sa nature que dans son inten­si­té.
Plu­sieurs théo­ries existent sur les phases de l’amour ; libre à vous d’y adhé­rer ou non. Une chose est sûre cepen­dant : l’intensité et la nature de vos sen­ti­ments ne sera pas par­fai­te­ment linéaire tout au long de votre vie. Il vous fau­dra vous pré­pa­rer à gérer ensemble ces variations.
Si au début c’est le sen­ti­ment amou­reux qui pré­vaut, et ne demande aucun effort, au fil du temps celui-ci doit se trans­for­mer en amour construit et choi­si, qu’il faut inten­tion­nel­le­ment nourrir. 
À l’évolution de ce sen­ti­ment s’ajouteront d’autres obs­tacles de vie : mala­die, chô­mage, stress, pro­blèmes finan­ciers, deuils… qui vien­dront for­cé­ment, à cer­tains moments, fra­gi­li­ser votre harmonie. 
En prendre conscience et dédra­ma­ti­ser cela est primordial. 
Une vie de couple, c’est beau­coup de bon­heur, mais aus­si des périodes de doute, de décon­nexion, des dis­cus­sions incon­for­tables à avoir…
Alors com­ment les sur­mon­ter pour faire durer votre couple ?
Les ingré­dients pour tra­ver­ser les périodes de « moins bien » sont selon nous les suivants : 
  • 👉 Vous rap­pe­ler que vous ne vous êtes pas enga­gés uni­que­ment pour le plus facile, mais aus­si pour ne pas vous débi­ner à la pre­mière dif­fi­cul­té.
  • 👉 Tra­vailler chaque jour à for­ti­fier votre connexion (pour rap­pel, aimer n’est pas un verbe d’état, mais un verbe d’action).
  • 👉 Accep­ter que vous, ain­si que votre par­te­naire, allez chan­ger. Il fau­dra faire preuve de flexi­bi­li­té ! Le couple n’est pas une struc­ture rigide, mais plu­tôt un GPS qui recal­cule l’i­ti­né­raire au fur et à mesure.
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Apprendre à ressortir grandis des conflits

Com­men­çons ici par décons­truire un mythe lar­ge­ment ancré dans l’inconscient col­lec­tif, selon lequel un « bon couple » serait un couple qui ne se dis­pute pas.
Tous les couples ren­contrent des conflits, et c’est bien nor­mal. Ce qui est impor­tant est d’apprendre à les gérer pour ne pas abî­mer le lien, et même en res­sor­tir grandis. 

1) Accepter les désaccords 

Être en désac­cord dans le couple est donc par­fai­te­ment sain, et même sou­hai­table, et ce pour diverses raisons : 
  • 👉 Être en désac­cord dans un couple signi­fie que cha­cun garde son indi­vi­dua­li­té, ses valeurs… Sans cette alté­ri­té le couple serait bien fade !
  • 👉 Comme la vie en géné­ral, le couple est un 50/​50, avec des moments « avec » et des moments « sans ». Ces moments « sans » per­mettent notam­ment de cro­quer encore plus à pleines dents les moments « avec » !
  • 👉 Vous avez pro­ba­ble­ment déjà enten­du par­ler d’his­toires de rup­tures du jour au len­de­main, alors que le couple sem­blait en accord sur tout… Cela illustre qu’une rela­tion où cha­cun garde tout pour soi, où il n’existe aucun désac­cord expri­mé, n’est pas for­cé­ment un modèle sain.
  • 👉 Lors d’un conflit, on réagit sou­vent beau­coup plus fort sur des sujets qui touchent à nos fra­gi­li­tés : si l’on met de la conscience là-des­sus et qu’on par­vient à com­mu­ni­quer sur ces fra­gi­li­tés, les conflits dans le couple sont une oppor­tu­ni­té de mieux se connaître soi-même, et de mieux connaître l’autre.
  • 👉 Lorsque vous sur­mon­tez un conflit, vous res­sen­tez une bonne dose d’émotions agréables, comme la fier­té, et votre confiance envers votre couple et sa soli­di­té augmente.

2) Apprendre à « bien se disputer » 

Mais pour autant tous les modes de conflits ne sont pas sou­hai­tables : dans un monde idéal, vous par­ve­nez tou­jours à des com­pro­mis. À défaut, il s’agit d’apprendre à vous dis­pu­ter « correctement ». 
    Voi­ci quelques pistes pour cela : 
  • ➡️ Iden­ti­fier le type de conflit auquel vous faites face : 
    • s’il est soluble (par exemple votre pro­chain lieu de vacances), apprendre à faire des com­pro­mis pour trou­ver une solu­tion gagnant gagnant 
    • s’il est inso­luble (par exemple, des opi­nions poli­tiques diver­gentes), accep­ter de ne pas être d’accord
  • ➡️ Prendre un temps de recul (20 minutes mini­mum) lorsque vous sen­tez que vous « mon­tez », puis reve­nir à la dis­cus­sion une fois calmés 
  • ➡️ Ban­nir la vio­lence sous toutes ses formes
  • ➡️ Pra­ti­quer l’écoute active
  • ➡️ Cloi­son­ner les conflits pour évi­ter l’effet boule de neige (vou­loir par­ler de 10 sujets en même temps est la cer­ti­tude de n’en régler aucun) 

3)Apprendre à réparer

Il arrive cepen­dant que même avec la meilleure volon­té du monde, vous puis­siez avoir des atti­tudes des­truc­trices pour votre rela­tion (paroles déva­lo­ri­santes lan­cées dans un accès de colère, pro­messes non tenues…). 
Notre conseil dans ces cas-là : ne sur­tout pas faire le dos rond en atten­dant que cela « passe » : il est impor­tant d’être proac­tif pour réta­blir une vraie connexion après une dis­pute.
    Cela passe notam­ment par le fait de déve­lop­per deux com­pé­tences :
  • Apprendre à pré­sen­ter des excuses et deman­der par­don, ce qui est moins facile que l’on ne le pense.
  • Apprendre à par­don­ner.

Mise en pratique : un petit exercice pour mieux gérer les conflits

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Blo­quez un petit cré­neau dans votre agen­da pour reve­nir « à froid » sur un de vos conflits récents.
    Sui­vez la trame de dis­cus­sion sui­vante :
  1. Quel était le sujet de conflit ? Res­tez dans cette sec­tion dans les faits. Était-ce selon vous un conflit soluble ou insoluble ?
  2. Qu’est-ce qui chez l’un ou l’autre a déclen­ché sur ce sujet une réac­tion émo­tion­nelle forte ? Y a‑t-il der­rière ce sujet de sur­face un sujet plus profond ?
  3. Quelle res­pon­sa­bi­li­té avez vous cha­cun prise dans l’escalade de ce conflit ? Accep­tez votre res­pon­sa­bi­li­té et pré­sen­tez des excuses sincères.
  4. Réflé­chis­sez à un plan d’action pour que le pro­chain conflit se passe dif­fé­rem­ment, de manière plus constructive.

5 – Conseil numéro 5 : préserver et développer vos deux individualités dans votre relation amoureuse

Se mettre en couple, c’est vou­loir construire quelque chose à deux. Mais pas pour autant s’oublier !
Il s’agit alors de trou­ver l’équilibre entre épa­nouis­se­ment per­son­nel et construc­tion à deux.

L’équation équilibrée du couple : 1+1=3

Il existe 3 façons d’envisager le couple :
  • 1+1=1 : c’est la vision fusion­nelle du couple, dont les par­te­naires ne « font plus qu’un »
  • 1+1=2 : les par­te­naires res­tent des indi­vi­dus, mais il n’existe pas de « lieu com­mun », ils vivent à côté l’un de l’autre sans se ren­con­trer vraiment
  • 1+1=3 : c’est la for­mule que recom­mandent les thé­ra­peutes de couple : nous vous l’expliquons ci-dessous
    Dans cette troi­sième équa­tion, il existe dans votre couple 3 éléments :
  • 💁‍♀️ Vous : vous êtes le point de départ de votre his­toire d’amour.
    Il est impor­tant de conser­ver ce « moi », votre iden­ti­té, votre sin­gu­la­ri­té, en ne fusion­nant pas avec votre conjoint·e.
  • 💁‍♂️ Votre par­te­naire, avec sa propre identité.
    L’ob­jec­tif : l’ac­cep­ter tel qu’il ou elle est, sans essayer de le chan­ger pour col­ler à un « idéal ». 
  • 💑 Votre rela­tion, qui est une enti­té à part entière.
    L’ob­jec­tif : prendre soin de cet espace, le faire gran­dir, le nour­rir… Vous pou­vez le com­pa­rer à un jar­din à culti­ver : il faut régu­liè­re­ment y enle­ver les mau­vaises herbes (par exemple les ran­cœurs non expri­mées, conflits lar­vés…), lui don­ner de l’eau (de la com­mu­ni­ca­tion, du temps pas­sé ensemble, de la ten­dresse…) et choi­sir quoi y faire pous­ser (vos objec­tifs, valeurs communes…). 

Quel est l’intérêt de cette vision ?

    Voir les choses de cette façon là per­met plu­sieurs choses :
  • Le couple n’est plus un espace qui vous enferme, mais une enti­té à part entière, qu’il s’agit de nour­rir, sans quoi elle meurt.
  • Cha­cun peut gar­der son indi­vi­dua­li­té : le couple ne « contient aucun des deux », il n’y a pas de peur ou de risque de s’y perdre.

Conserver deux individualités

Com­ment dès lors conser­ver les deux indi­vi­dua­li­tés dans le couple ? 
Voi­ci quelques pistes :
  • 👉 Bien vous connaître indi­vi­duel­le­ment :
    Être au clair sur vos élé­ments de per­son­na­li­té, et apprendre à les faire coha­bi­ter avec ceux de votre conjoint sans avoir à les minimiser.
    L’objectif est, pour les élé­ments de per­son­na­li­té qui semblent de prime abord incom­pa­tibles entre vous (par exemple entre un dépen­sier et un éco­nome), de ne pas essayer de gom­mer ces dif­fé­rences, mais de les com­prendre, les accep­ter, et de trou­ver des moyens de les faire coha­bi­ter sereinement.
    Nous vous accom­pa­gnons dans cette réflexion dans la séance 1 du pro­gramme de pré­pa­ra­tion au mariage Unio.
  • 👉 Idem pour vos héri­tages indi­vi­duels :
    Vous avez reçu de vos édu­ca­tions et vécus res­pec­tifs des élé­ments (valeurs, rituels…) que, s’ils vous sont chers, il s’agira de conti­nuer à cultiver.
  • 👉 Trou­ver le bon équi­libre entre temps ensemble et temps sépa­ré.
    Si notre socié­té valo­rise encore glo­ba­le­ment le modèle du couple « fusion­nel », et que celui-ci fonc­tionne dans la phase de lune de miel ini­tiale, il n’est pas viable dans la durée, car il crée un risque d’étouffement.
    Un cer­tain besoin d’é­loi­gne­ment, loin de signi­fier que l’amour dimi­nue, nour­rit l’amour (cha­cun revient vers l’autre après un moment sépa­ré avec des choses à racon­ter, des impres­sions à partager…).
    À vous de trou­ver votre propre équi­libre entre ce que les thé­ra­peutes Carolle et Serge Vidal-Graf appellent « l’inspiration-fusion » et « l’ex­pi­ra­tion-sépa­ra­tion » (dans leur livre Couple rêve couple réel : de l’é­tat amou­reux à l’a­mour. Tout comme pour vivre vous avez besoin des deux cycles de la res­pi­ra­tion, le couple a besoin de cette suc­ces­sion de moments de fusion et de séparation.
  • 👉 Avoir conscience que, bien que l’autre puisse contri­buer à com­bler vos besoins, vous en res­tez res­pon­sable. Votre par­te­naire à lui seul ne peut pas être la seule source de votre bon­heur.
    Par exemple, à quoi bon vou­loir à tout prix par­ta­ger votre pas­sion de lec­ture avec votre par­te­naire qui y est insen­sible ? Trou­vez plu­tôt dans votre entou­rage d’autres per­sonnes avec qui par­ta­ger cela.
    Votre rela­tion n’en sera que plus riche, avec en son sein deux indi­vi­dus pas­sion­nés, ayant des choses à se racon­ter en se retrouvant.

Accepter l’interdépendance

Conser­ver son indé­pen­dance ne signi­fie pas pour autant vivre en paral­lèle, sans réelle ren­contre : construire une rela­tion de couple durable, c’est accep­ter qu’une inter­dé­pen­dance se crée au sein du couple. 
Il s’agit donc d’apprendre à accep­ter l’influence de son par­te­naire : accep­ter de faire évo­luer son point de vue sur cer­tains sujets, d’adapter cer­tains modes de fonc­tion­ne­ment dans la vie quo­ti­dienne, de faire des com­pro­mis… tant que cela n’altère pas ce que vous êtes au plus pro­fond de vous (vos valeurs par exemple). 
Pour que cela fonc­tionne, il s’agit d’établir et de com­mu­ni­quer autour de limites saines : ce que cha­cun, au sein du couple, est prêt ou non à accepter. 

Le couple comme un tremplin pour l’épanouissement personnel

Le couple est aus­si un trem­plin pour les pro­jets indi­vi­duels de chacun.
Une des plus belles fonc­tions du couple, bien loin de vous limi­ter, est de vous per­mettre de renouer avec qui vous étiez avant d’ou­blier vos rêves.
L’autre voit en vous le tré­sor, les capa­ci­tés, les talents… que peut-être vous ne voyez plus ! 
Le déve­lop­pe­ment per­son­nel de cha­cun est une clé d’une rela­tion épa­nouie.
« Des choses incroyables peuvent arri­ver dans une rela­tion quand chaque membre du couple est en mesure de chan­ger et de gran­dir, et en même temps de s’ac­com­mo­der (et d’être en sou­tien) du déve­lop­pe­ment per­son­nel de l’autre ». (John et Julie Gott­man, Huit ren­dez-vous amou­reux).
Trou­ver la bonne per­sonne, ce n’est pas vous limi­ter pour cette per­sonne, mais au contraire vous appuyer sur elle pour pou­voir vous accom­plir plei­ne­ment dans vos pro­jets indi­vi­duels.
Par exemple, peut-être votre épouse pour­ra-t-elle prendre le relais finan­cier pen­dant un an pen­dant que vous repre­nez vos études pour suivre cette for­ma­tion qui vous fait rêver depuis plu­sieurs années.
N’ayez pas peur d’échanger sur vos rêves les plus fous pour défi­nir un plan d’action à deux, en coéquipiers ! 

Mise en pratique : un petit exercice pour grandir individuellement en couple

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Pre­nez un papier et lis­tez, par­mi vos habi­tudes quo­ti­diennes (repas, sor­ties…) et vos loisirs : 
  • Les choses que vous faites ensemble
  • Les choses que vous faites séparément
Com­pa­rez dans un pre­mier temps visuel­le­ment les 2 listes : laquelle est la plus longue ?
    Puis pre­nez le temps d’une dis­cus­sion à deux :
  • Cette répar­ti­tion vous convient-elle ?
  • Si la pre­mière par­tie (choses faites ensemble) vous semble pauvre : quelles acti­vi­tés pour­riez-vous par­ta­ger en couple pour faire gran­dir votre complicité ?
  • Si la seconde par­tie (choses faites sépa­ré­ment) vous semble pauvre : y a‑t-il des pans de votre vie (pas­sions, loi­sirs…) que vous avez lais­sés de côté ? Avec quelles res­sources exté­rieures au couple (per­sonnes, asso­cia­tions, temps seul.e…) pour­riez vous nour­rir ces pans de votre vie ?

6 – Conseil numéro 6 : construire ensemble un quotidien sain et équilibré

Qui dit vie com­mune, dit quo­ti­dien par­ta­gé.
Et la coha­bi­ta­tion n’est pas tou­jours évi­dente : dans un couple, cha­cun a gran­di avec des modes de fonc­tion­ne­ment différents. 
Pour une vie de couple épa­nouie, il faut donc s’accorder sur plu­sieurs sujets clés de la vie quo­ti­dienne, comme :
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La gestion du temps et de la routine

Vous répar­tis­sez votre temps entre vos dif­fé­rents domaines de vie : votre vie pro­fes­sion­nelle, vos loi­sirs, votre couple, votre famille… 
Faire le point sur cette répar­ti­tion de votre temps est impor­tant : Existe-t-il un déca­lage entre vos aspi­ra­tions et votre rythme actuel ? Si oui, en avez-vous dis­cu­té à deux ? Qu’est ce que vous pour­riez mettre en place pour mieux le répar­tir ?
    Vous pou­vez notam­ment vous inter­ro­ger sur les points suivants :
  • ➡️ La vie du couple, et plus tard la vie fami­liale : l’équilibre entre temps seul.e et temps en commun. 
  • ➡️ La vie pro­fes­sion­nelle : quelle place prend-elle dans votre vie ? Il est impor­tant pour vous d’é­chan­ger sur ce que cette place implique pour cha­cun d’entre vous, de vous accor­der sur les sacri­fices que vous êtes prêts à accep­ter, quelles sont vos limites…
  • ➡️ Les loi­sirs et le temps libre, sépa­ré­ment et ensemble. Ont-ils leur juste place ? 
  • ➡️ Les « satel­lites » : quelle place dans votre vie prennent votre famille d’origine, votre belle-famille, vos amis, les amis de votre conjoint ? Cela vous convient-il ?

La gestion de l’argent

L’argent est une res­source non moins impor­tante et peut rapi­de­ment deve­nir une source de conflit s’il est mal géré dans le couple.
La ques­tion du fonc­tion­ne­ment finan­cier dans le couple doit donc être clai­re­ment abor­dée à deux. 
Et ce à plu­sieurs niveaux :
  • ➡️ Les comptes : avez vous des comptes sépa­rés ? Un compte unique avec l’ensemble de vos ressources ? 
  • ➡️ L’écart de pou­voir éco­no­mique : par exemple, s’il y a une grosse dif­fé­rence de salaire, cela vous semble-t-il nor­mal que l’un contri­bue plus que l’autre aux dépenses domes­tiques ? Sans dis­cus­sion, des luttes de pou­voir mal­saines peuvent en découler.
  • ➡️ Le patri­moine : concer­nant vos patri­moines, que sou­hai­tez vous mettre en com­mun ? Envi­sa­gez-vous un achat com­mun ? Si oui serez vous pro­prié­taires à 50% mal­gré des apports différents ?
  • ➡️ Les rôles : qui gère les comptes, les abon­ne­ments EDF… ?
  • ➡️ Les dépenses com­munes : sou­hai­tez-vous fixer cer­taines règles, comme par exemple un mon­tant d’achat à par­tir duquel il faut deman­der l’accord de l’autre ?
  • ➡️ La phi­lo­so­phie : quelle est votre vision de l’argent ?

Les tâches ménagères

Enfin, qui dit quo­ti­dien dit tâches domes­tiques.
La vision actuelle du couple la plus répan­due est un couple éga­li­taire, où les déci­sions sont prises d’un com­mun accord après négo­cia­tion et com­pro­mis. Cepen­dant il est illu­soire (et inef­fi­cace) d’essayer de faire en sorte que tout soit répar­ti à 50/​50 dans chaque domaine. 
Il s’agit de recher­cher un équi­libre glo­bal, mais dans la plu­part des domaines il y aura un lea­der et un sui­veur : pour chaque res­pon­sa­bi­li­té (RDV médi­caux des enfants, courses…), l’un des deux pren­dra le lead, ce qui ne signi­fie pas pour autant igno­rer les conseils, le sou­tien et l’avis de son partenaire. 
Les tâches à répar­tir sont nom­breuses : ménage, courses, admi­nis­tra­tif, fac­tures, ges­tion des loi­sirs, de la vie sociale, éducation…
Et sans conscience, elles se répar­tissent de façon auto­ma­tique, en fonc­tion de dik­tats de la socié­té, de tra­di­tions fami­liales… ce qui ne cor­res­pond pas for­cé­ment au couple à l’instant t. La solu­tion : tout remettre à plat et répar­tir plu­tôt en fonc­tion des goûts et com­pé­tences de chacun. 
Un petit tips pour conclure sur les tâches ména­gères : pen­sez à tou­jours expri­mer de la gra­ti­tude envers ce que cha­cun de vous fait dans la rela­tion.

Mise en pratique : un petit exercice pour une vie quotidienne fluide 

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Si la ges­tion des tâches quo­ti­diennes est un sujet de dis­corde chez vous, il est temps de vous remon­ter les manches et de faire l’exercice suivant.
Pre­nez cha­cun une feuille blanche et des­si­nez un tableau avec 4 colonnes : tâche (nom de la tâche), situa­tion ini­tiale (qui la gère pour l’instant), situa­tion idéale (dans l’i­déal selon vous qui la gére­rait ? Vous, votre conjoint, un ser­vice exté­rieur…?), plan d’action (ce sur quoi vous vous met­tez d’accord).
➡️ Rem­plis­sez cha­cun indi­vi­duel­le­ment votre tableau, puis com­pa­rez (ou faites le ensemble en direct) : notez s’il y a des dés­équi­libres, négo­ciez et trou­vez un com­pro­mis qui vous convienne à tous les deux. Soyez très pré­cis et exhaus­tifs sur la liste des tâches, même si cela prend long­temps, pour réel­le­ment trou­ver un équi­libre global.
Et n’oubliez pas de refaire cet exer­cice dès que cet équi­libre n’est plus satis­fai­sant pour l’un ou l’autre.

7 – Conseil numéro 7 : être au clair sur la famille que vous souhaitez créer

Selon nous, abor­der le sujet de la famille est indis­pen­sable dès les débuts de la rela­tion. Cela per­met d’éviter des dés­illu­sions une fois la rela­tion bien établie. 
S’engager à deux sur le long terme, c’est com­men­cer à fon­der une famille. Libre à chaque couple de la construire sous la forme qu’il sou­haite : juste à deux, avec des enfants, ou encore entou­rés d’animaux, d’amis…
Quel que soit le choix de cha­cun (d’a­voir ou non des enfants), il est impor­tant d’en dis­cu­ter en amont, pour véri­fier la com­pa­ti­bi­li­té de vos pro­jets de vie fami­liale, sans quoi vous ris­quez de vous expo­ser plus tard à de grosses frus­tra­tions de part et d’autre.
Si vous sou­hai­tez vous diri­ger vers la paren­ta­li­té, ou avez déjà fait ce choix, il est selon nous impor­tant d’échanger sur deux grands thèmes : le « modèle fami­lial » que vous sou­hai­tez créer (nombre d’enfants, l’aménagement de votre vie pour leur arri­vée…) et une par­tie un peu plus « spi­ri­tuelle » (les valeurs que vous sou­hai­tez leur transmettre). 

Le modèle familial

Avoir une dis­cus­sion sur le modèle fami­lial que vous sou­hai­tez créer est fondamental. 
Voi­ci 4 pistes à creu­ser sur le sujet :
  • 👉 Ima­gi­ner la « forme » que votre famille idéale pour­rait prendre : nombre idéal d’enfants, timing du pre­mier, écart d’âge…
  • 👉 Réflé­chir aux ques­tions de concep­tion et d’adoption.
  • 👉 Vous accor­der sur le mode de vie que vous ima­gi­nez avec l’arrivée d’enfants : impact sur vos vies pro­fes­sion­nelles, lieux de vie, place du couple dans tout cela…
  • 👉 Abor­der vos éven­tuelles (et pro­bables) craintes.

La transmission

    La paren­ta­li­té est éga­le­ment asso­ciée à la notion de trans­mis­sion, avec deux dimen­sions à creu­ser en amou­reux :
  • Les valeurs que vous sou­hai­tez trans­mettre à vos futurs enfants.
  • L’édu­ca­tion, soit la façon dont vous vou­lez les leur transmettre.

Mise en pratique : un petit exercice pour une vie quotidienne fluide

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Sélec­tion­nez cha­cun par­mi la liste des valeurs édu­ca­tives ci-des­sous les 3 qui vous semblent les plus impor­tantes, puis échan­gez à deux sur pour­quoi elles le sont :
poli­tesse, par­tage, hon­nê­te­té, auto­no­mie, confiance en soi, entraide, connais­sance de soi, empa­thie, curio­si­té, sens cri­tique, expres­sion, adap­ta­tion, pru­dence, réa­lisme, épa­nouis­se­ment, plai­sir, res­pect, sécu­ri­té phy­sique, sécu­ri­té affec­tive, entraide, équi­té, réus­site, liber­té, res­pect de la nature, non vio­lence, spon­ta­néi­té, res­pect des règles, ouver­ture, cou­rage, pru­dence, effi­ca­ci­té, convic­tion, dépas­se­ment, honnêteté,bienveillance, sim­pli­ci­té, dépas­se­ment de soi, géné­ro­si­té, posi­ti­vi­té, créativité.

8 – Conseil numéro 8 : enrichir votre vie de couple de projets riches de sens

On parle beau­coup de « tra­vailler sur son couple ».
Cela passe par des choses pas hyper funs (avoir des dis­cus­sions incon­for­tables, gérer des conflits…) mais aus­si des choses hyper posi­tives et par­fois légères : construire des pro­jets com­muns et mettre du fun au cœur de votre vie de couple !

Avoir des projets communs

Le pro­jet est un des ciments du couple : c’est ce qui vous porte, vous per­met de vous pro­je­ter dans l’avenir ensemble.
Il est donc très impor­tant d’échanger en couple sur vos rêves com­muns : fon­der une famille, créer une entre­prise ensemble, voya­ger, construire une maison…
Notre conseil pour les réaliser ?
  1. Les mettre noir sur blanc, pour pou­voir y reve­nir régu­lie­re­ment : si ils vous semblent clairs aujourd’hui, il est très facile de les perdre de vue dans le tour­billon de la vie quotidienne…
  2. Éta­blir un plan d’action ! Cela implique de les prio­ri­ser, de défi­nir des échéances, de prendre en compte les contraintes et bar­rières, puis de trou­ver des solu­tions pour les lever…
🌈 Rêver ensemble est un très beau car­bu­rant pour le couple : il crée de l’exci­ta­tion, de la pas­sion… et nous met en action ! 
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Mettre du fun dans votre vie de couple

À plus court terme, il est néces­saire pour vivre une vie de couple épa­nouie de savoir prendre de la hau­teur par rap­port à votre vie quo­ti­dienne. Au-delà des « tâches » et auto­ma­tismes de tous les jours, que par­ta­gez-vous ensemble ?
Pour beau­coup de couples, le jeu et l’amusement com­mun sont ce qui dis­pa­raît le plus vite et se retrouvent bons der­niers sur la « to do ».
Or les couples les plus heu­reux sont ceux qui jouent, rient, s’amusent, partent à l’aventure ensemble… Pas­ser des moments plai­sants ensemble, décou­vrir de nou­velles acti­vi­tés ren­force le sen­ti­ment de connexion.
Par ces acti­vi­tés (ran­don­née, jeux de socié­té…), vous par­ta­gez du plai­sir et un but commun. 
Cela ne doit pas néces­sai­re­ment prendre la forme d’ac­ti­vi­tés com­plè­te­ment extra­or­di­naires : des couples arrivent à rire en fai­sant ensemble la vaisselle ! 
Si vous avez des façons très dif­fé­rentes de « jouer » et de prendre du plai­sir, explo­rez en quoi vous êtes dif­fé­rents, mais en quoi vous êtes éga­le­ment simi­laires.
Si l’un d’entre vous aime les sen­sa­tions fortes, faire de l’escalade… et l’autre est plus contem­pla­tif, pour­quoi ne pas vous lan­cer ensemble dans une pas­sion randonnée ?
Il s’agit tout sim­ple­ment de par­tir à l’aventure ensemble, de décou­vrir quelque chose de nou­veau, que ce soit en pre­nant des cours de cui­sine, par­tir en week-end dans le dépar­te­ment d’à côté… 

Mise en pratique : un petit exercice pour remettre du fun et de la légèreté dans votre vie de couple

Lire un article de blog, c’est bien. Pas­ser à l’action en couple, c’est mieux ! 
💡 Vous avez envie de vivre des moments uniques à 2, qui sortent de la rou­tine ? Ne lais­sez pas cette idée de côté, et pla­ni­fiez dès à pré­sent votre pro­chain ren­dez-vous amoureux.

9 – Conseil bonus : intégrer notre ingrédient magique pour une vie de couple épanouie

Pour finir, nous allons te livrer notre ingré­dient secret d’une vie de couple heu­reuse… Cet élé­ment miracle, c’est la volon­té.
Selon nous, pour tra­ver­ser des années de vie com­mune, c’est l’ingrédient le plus impor­tant, car c’est celui qui per­met­tra à tous les autres d’exister.
La volon­té est impor­tante dans toutes les étapes de la relation :
  • 👉 Quand vous avez déci­dé de vous enga­ger ensemble et d’officialiser votre union : c’est la volon­té de construire ensemble qui vous a portés 
  • 👉 Quand cela va bien, c’est la volon­té de por­ter votre rela­tion encore plus haut qui enri­chi­ra votre relation
  • 👉 Dans les périodes de pas­sages à vide, ce sera là qu’elle joue­ra son plus grand rôle : c’est votre volon­té de ne pas aban­don­ner à la pre­mière dif­fi­cul­té, à vous retrous­ser les manches… qui vous per­met­tra de tra­ver­ser les tempêtes.
Et concrè­te­ment, on parle de la volon­té de quoi ? Par exemple la volon­té de : 
  • 👉 Faire des petits actes d’amour tous les jours, en par­lant le lan­gage l’un de l’autre
  • 👉 Ne pas aban­don­ner à la pre­mière difficulté
  • 👉 Aller cher­cher de l’aide à l’extérieur (thé­ra­peutes, sexo­logues…) si vous en res­sen­tez le besoin
  • 👉 Apprendre à com­mu­ni­quer en adultes
  • 👉 Par­don­ner
  • 👉 Avoir des dis­cus­sions par­fois inconfortables
  • 👉 Faire des compromis
  • 👉 Créer proac­ti­ve­ment des moments de fun et d’aventure à deux
  • 👉 Être là l’un pour l’autre dans les difficultés
  • 👉 Por­ter des pro­jets à deux
  • 👉 Faire de son couple une priorité
  • 👉 Tra­vailler sur soi individuellement 
  • 👉 Prendre ses responsabilités

Conclusion

La vie de couple est une aven­ture exi­geante, avec son lot de chal­lenges, mais éga­le­ment une des plus belles aven­tures humaines : si elle est bien gérée, elle est une très belle clé d’accomplissement, source de bon­heurs nom­breux et variés. 
À tra­vers ces 9 conseils détaillés et com­plets, vous avez une belle base de tra­vail pour tra­vailler sur les aspects les plus impor­tants de votre vie de couple.
Nous espé­rons que les petits exer­cices à la fin de chaque sec­tion vous auront per­mis de mettre en pra­tique cela. 
Vous ne pou­vez bien sûr par tra­vailler d’un coup sur tous ces aspects de votre rela­tion amou­reuse : prio­ri­sez ceux qui vous semble les plus per­ti­nents pour votre couple à l’instant t. Oubliez la per­fec­tion, pré­fé­rez les petites actions et amé­lio­ra­tions au jour le jour : c’est sur cela que repose la crois­sance d’une relation. 
Si vous sou­hai­tez aller plus loin et inves­tir sur votre couple sur le long terme, la pré­pa­ra­tion au mariage Unio vous per­met­tra d’approfondir tous ces sujets, dans un cadre sym­pa, en amou­reux, à la mai­son, en étant guidés… 
*https://www.erudit.org/fr/revues/rqpsy/2017-v38-n2-rqpsy03163/1040774ar.pdf

Retrouvez tous nos articles au sujet de la vie de couple

Lysiane & Romain

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